BARRILS

HISTORIA
Les tonneaux étaient utilisés dans le passé pour conserver et transporter une grande variété de produits, car grâce à leur forme, ils pouvaient être roulés. Aujourd’hui, l’utilisation des tonneaux a été reléguée à l’élevage du vin et de certaines boissons spiritueuses.
Commençons par parler de la matière première : le chêne. Pourquoi le chêne ?
- Pour sa flexibilité, qui facilite l’assemblage et le « dressage » des douelles dans la formation du tonneau.
- Pour son grain, qui confère à la barrique son étanchéité tout en permettant le passage des particules d’oxygène. Ces particules d’oxygène sont celles qui font évoluer le vin à l’intérieur du tonneau.
- Parce qu’il ne transmet pas de saveurs ni d’arômes indésirables au vin, tout en cédant des substances conservatrices telles que les tanins.
Bien qu’il existe de nombreuses espèces de chênes dans le monde, celles qui sont principalement utilisées pour la fabrication des tonneaux sont le chêne français (Quercus petrea) et le chêne américain (Quercus alba).
Le chêne français est principalement extrait de ses forêts, bien qu’on puisse le trouver dans d’autres endroits d’Europe tels que l’Irlande, le Portugal ou la Sicile. Les forêts françaises les plus importantes sont celles d’Alliers, Limousin, Nevers, Vosges et Tronçais. Leur origine remonte au XVIIe siècle, lorsque la nécessité de fournir à la marine française des matières premières a encouragé l’exploitation et la conservation de ces forêts. Aujourd’hui, pratiquement toute cette essence de bois est destinée à la fabrication des tonneaux.
D’autre part, le chêne américain est principalement extrait des vastes étendues de chênes dans les États de Minnesota, Missouri, Arkansas, Kentucky, Oregon et Ohio. Contrairement au chêne français, la quantité de bois destinée à la fabrication des barriques est minoritaire.
Une des principales différences entre le chêne français et le chêne américain est le prix, le coût des tonneaux en chêne français étant environ le double de celui en chêne américain. Cela est dû, entre autres, à la méthode d’extraction du bois des troncs de chêne. Dans le cas du chêne français, en raison de son grain creux, il doit être fendu parallèlement aux rayons médullaires de l’arbre et, par conséquent, cela entraîne un gaspillage accru de bois. En revanche, le chêne américain peut être scié de manière conventionnelle, ce qui permet une meilleure utilisation du bois.


Une autre des principales différences est la manière dont les deux chênes modifient les qualités organoleptiques des vins. Le taux d’oxygénation du chêne américain est plus élevé, ce qui se traduit par une évolution plus rapide des vins. Autrement dit, les vins ont besoin de moins de temps pour acquérir les qualités souhaitées. Le chêne américain confère au vin des arômes sucrés et tropicaux tels que la vanille, la noix de coco, le café, le caramel ou le cacao.
Sin embargo, el roble francés es todo lo contrario. La micro-oxygénation se produit plus lentement, ce qui nécessite plus de temps pour le vieillissement, mais en même temps, celui-ci se fait de manière plus équilibrée. Elle confère au vin une série d’arômes épicés et balsamiques, de miel et de fruits secs, entre autres. Certains définissent le vieillissement dans le chêne français comme étant plus raffiné.
En conclusion, nous ne pouvons pas dire que le chêne français est meilleur que l’américain. En réalité, de nombreux vins sont vieillis dans les deux types de fûts, et le produit final est une combinaison des deux. De plus, chaque type de vin nécessite un type de chêne différent, et il appartient à l’œnologue de déterminer quel type de chêne ou quelle combinaison de fûts est idéal pour atteindre l’objectif final : élaborer un vin à déguster en compagnie de nos proches.